A la barre ce lundi 17 juillet pour dire ses vérités , Marcel Guilavogui, continue de répondre à l’interrogatoire des avocats de la partie civile. Sur ce qu’il pense des évènements malheureux du 28 septembre 2009, en passant par la falsification des procès-verbaux par capitaine Moussa Dadis Camara, jusqu’à la question liée aux services de renseignement.
Face aux avocats, il déclare haut et fort que la stratégie machiavélique de Moussa a contribué à l’échec de son pourvoir.
« C’est la faute de Moussa Dadis Camara, qui n’a pas maîtrisé sa colère et tenu un discours d’apaisement, notamment en annonçant qu’il ne se présenterait pas à l’élection présidentielle, comme l’a fait savoir le président de la Transition actuelle .C’était la stratégie du capitaine Moussa Dadis Camara qui a gâté son pouvoir. C’est pourquoi à mon avis, le massacre du 28 septembre est un évènement dont le Président Dadis n’a pas pu gérer sa colère, et les personnes qui étaient à ses côtés l’ont poussé à prendre une décision qui a mal tourné. »
Parmi ces personnes, Marcel cite le colonel Moussa Tiégboro Camara. D’ailleurs selon Marcel, ce dernier est un autre « cerveau moteur de tout ce qui a été planifié lors de ces événements du 28 septembre 2009 ». Appelé à justifier son accusation, il lance : « C’est lui qui rendait fidèlement compte au président Dadis de tout ce qui se passait au stade. Qu’il assume, il ne faut pas qu’on falsifie l’histoire »
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