Actualité, Politique

Prétendue surfacturation au ministère des postes et des télécommunications : ces précisions d’Ousmane Gaoual Diallo

Depuis quelques jours, ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Ousmane Gaoual Diallo est sous les feux des critiques portant sur une supposée surfacturation dans la passation de marché, concernant la rénovation des sièges de Guinée-Télécoms, de la poste et du département de tutelle d’une valeur de 65 milliards de francs guinéens.

Invité de l’émission les ‘’GG’’ de radio Espace FM ce mardi, 12 septembre 2023, le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo a laissé entendre qu’il n’y a pas eu de surfacturation dans l’attribution de marché.

Dès l’entame de ses propos, Ousmane Gaoual Diallo dira :  » Il y a deux choses : il y a un marché de 65 milliards qui a l’objet d’une attribution par appel d’offre et il y a un marché de 20 milliards qui a fait l’objet d’une attribution par Entente directe (ED). L’un comme l’autre, ces mécanismes d’attribution sont encadrés par la loi, il y a des critères combinés qui font qu’on passe par cette méthode ou pas et toutes les procédures de contrôle sont les mêmes, que ça soit par appel d’offre ou par Entente directe (ED). Vous ne vous asseyez pas là-bas pour prendre et c’est encadré par la loi en bonne et due forme. Deuxièmement, on ne peut pas parler à ce stade de surfacturation, sauf parce que les gens peuvent être dans le sensationnel. Parce que ce n’est pas au moment où qu’on a fait le contrat qu’on parle de surfacturation. On parle de surfacturation, lorsque la valeur du produit obtenu est largement inférieure au montant décaissé. Lorsqu’on fait un projet, on donne l’intention de rénover un bâtiment, on s’adresse aux études, c’est une structure de l’ACGP qui va aller, évaluer le bâtiment à rénover, estimer les coûts de la rénovation. Il étudie le projet dans tous les détails, il estime les coûts et il envoie ces montants estimés en devis quantitatif. C’est-à-dire, on a une estimation de quantité de briques, de ciments, de carrelages, on estime et on valorise ça, on envoie le montant au ministère. Le ministère prend ça pour faire soit l’appel d’offre, soit une Entente directe, mais même en Entente directe ou l’appel d’offre, il y a des comparaisons de prix que vous demandez aux entreprises. Quand il y a estimation de prix, ils peuvent dire par exemple, carrelage 1 milliard. Vous, vous pouvez estimer par exemple que, le carrelage de 200 mètres carrés, c’est beaucoup. Mais c’est parce que vous pensez aux carreaux de 10 milles le mètre carré, mais peut être lui, il pense aux marbres. C’est lorsque vous voyez le détail du contrat, que vous pouvez comparer le détail de ce qui est prévu et le prix des matériaux. Le prix d’un marché ne se constate qu’à l’arrivée, c’est-à-dire les 20 milliards là, peuvent être largement dépassés ou même pas atteints’’, a-t-il indiqué.

A en croire, le ministre Gaoual Diallo, cette rénovation concerne plusieurs bâtiments.

« Les gens disent que les 65 milliards sont trop, parce qu’ils ne connaissent pas l’ouvrage. L’ouvrage là concerne 6 ou 7 bâtiments, ce sont les anciens bâtiments des postes, de la SOTELGUI, il y a gros bâtiment que Mathurin avait commencé qui était au milieu qui n’est pas fini et qui était dans un état de délabrement très avancé. Il y a des directions nationales qui sont concernées, il y a 5 ou 7 bâtiments qui sont concernés avec l’aménagement de la cour et des équipements de tout ça, ce n’est pas un bâtiment. Les gens ne connaissent pas. Maintenant, ce qui est sensationnel dans l’esprit des gens, c’est de dire 65 milliards, c’est beaucoup, mais ce n’est pas 65 milliards pour acheter des cacahuètes. Ces 65 milliards sont basés sur une évaluation, des cabinets d’études respectables qui ont fait une évaluation en terme de quantité des matériaux et une évaluation monétaire qui correspond à la valeur de ce qui est estimée. Demain, à l’arrivée, on peut dépasser 70 milliards, demain, on peut dépasser 55 milliards, c’est à l’arrivée qu’on pourra avoir le prix définitif. Et c’est seulement en ce moment là, qu’on peut éventuellement, vérifier et valider qu’il y a eu surfacturation ou pas, pas avant, quelque soit le montant annoncé’’, a-t-il éclairé

N’FAMOUSSA Y

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*