Depuis sa nomination au poste de Premier ministre, Amadou Oury Bah poursuit ses prises de contact avec plusieurs acteurs sociopolitiques du pays. Ce jeudi 4 mars, il a rencontré le Mouvement Syndical Guinéen (MSG) à la Primature en présence du nouveau ministre de la fonction publique, Faya François Bourouno et de son cabinet.
Il s’agit d’une prise de contact avec les secrétaires généraux des centrales syndicales et les membres de la commission syndicale des négociations.
Au sortir de la rencontre, le coordinateur général du mouvement syndical guinéen, Amadou Diallo, est revenu sur les grandes lignes de leur entretien.
« C’est hier (mercredi) aux environs de 16 heures que nous avons reçu une lettre du Premier ministre nous invitant à une réunion de prise de contact. Comme la lettre l’indiquait, c’est une réunion de prise de contact. Nous n’avons pas voulu aller dans les plus petits détails. Les problèmes qui assaillent d’une façon générale le mouvement syndical guinéen, c’est ce que nous avons expliqué notamment la poursuite des négociations.
Le Premier ministre nous a répondu qu’il a appelé le nouveau ministre du Travail et de la Fonction Publique quand bien même, qu’il n’a pas fait de passation de service pour qu’il soit présent autour de ce qui se passera.
Donc, on l’a fait part du détail de nos différentes préoccupations pour qu’il prenne bonne note. Notre souhait est que les négociations se poursuivent au niveau du Conseil National du Dialogue Social (CNDS). Ce qui a beaucoup retenu notre attention, c’est la présence du nouveau ministre du Travail et de la Fonction Publique. Le Premier ministre est allé dans les détails en nous demandant de lui faire parvenir un mémo le plus rapidement que possible… », a-t-il expliqué aux journalistes présents après la rencontre
Déterminé à contruire un climat de confiance avec les partenaires sociaux, le Chef du gouvernement a invité les leaders syndicaux à s’impliquer dans la recherche de solution consensuelle dans l’intérêt des populations.
« Nous devons développer la concertation sociale à tout moment pour faciliter la gouvernance et promouvoir une société apaisée. La Primature est une maison commune. Tant que le besoin se fera sentir, on va se retrouver…», a dit Amadou Oury Bah
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