L’insalubrité reste toujours la plaie incurable des guinéens. A chaque endroit dans la capitale, les ordures dictent leurs lois sous l’œil impuissant des autorités. Le pire des cas, est le tas d’immondices exposé à ciel ouvert entre le Centre Hospitalier Universitaire d’Ignace Deen et Noom, un hôtel flambant neuf qui surplombe Conakry.
Le constat est amer, car, le plus déplorable est de voir les saletés placées non loin du grand portail de la morgue. Par manque de parc automobile, les conducteurs troublent le plus souvent la circulation. Ce qui occasionne parfois des risques d’accidents.
Tout porte à croire que cet endroit qui mérite plus d’entretien, est aujourd’hui devenu une véritable décharge pour nombreux charretiers de la ville. Ce qui résulte de nombreuses conséquences nuisibles à la santé des visiteurs de Noom. Pourquoi pas les citoyens qui se rendent à la morgue d’Ignace Deen pour le recueillement de leurs morts.
Au su et au vu de tous, personne n’en fait cas et les ordures ne font que joncer à cet endroit situé sur la corniche sud du Kaloum.
Un citoyen interrogé sur les lieux, n’a pas caché son désarroi : « On ne peut même plus bien respirer à cet endroit à cause des odeurs nauséabondes qui s’y dégagent. On demande à l’Etat de nous aider à évacuer ces ordures ».
Selon nos informations recueillis sur place, cela fait au moins deux mois que le camion censé de transporter les ordures ne fait plus son travail.
Toutefois, rappelons que cette question d’insalubrité n’est pas seulement propre à la commune de Kaloum. Récemment, à Dar-Es-Salam, est des quartiers surpeuplé de la haute banlieue de Conakry, plusieurs citoyens ont perdu la vie suite à un éboulement d’ordures. Nombreux blessés ont été aussi enregistrés. Il est donc urgent et judicieux que les autorités de Conakry prennent leurs responsabilités avant qu’il ne soit encore trop tard.
Ibrahima Soya Bah pour ScoopGuinée
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