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Coyah: sos pour le pont de Kassonya

La traversée de l’unique pont du district de Kassonya, dans la préfecture de Coyah est devenu un danger pour les populations compte tenu de l’état de dégradation très poussée de ce pont en bois qui risque de céder un jour si l’Etat ne vient pas en aide, mais aussi de l’état de dégradation très avancée de la route . Un véritable calvaire pour les usagers.

En effet, tout le constat commence par l’état de dégradation très avancée de l’état de cette route, car elle est impraticable  à la fois  en saison  sèche à cause de la poussière et en saison pluvieuse par la boue et les nids de poules un peu partout.

Parlant de ce  pont  en bois, il  est construit  depuis 1965 par les populations dudit district  à l’aide de la mangrove et depuis cette date elle n’a connue qu’une seule rénovation en 2004 par l’aide du responsable d’une société chinoise basée à Coyah. Et de nos jours, il est fait à l’aide des planches.

Alors cette traversée s’effectue avec beaucoup d’angoisse et de peur au risque de ne pas descendre dans l’eau qui se termine  souvent par la mort. Car sa traversée devient une menace dangereuse pour les habitants quant on sait que chaque année elle fait des victimes.

Selon un habitant que nous avons rencontré, l’année passée un motard et son passager  ont perdu la vie en traversant le pont et les corps ont été retrouvés trois jours après.

D’autres sources nous confirme il y a une semaine de cela, un motard, et ses deux passagers notamment une femme et son bébé sont tombés sous  le pont  (dans l’eau) mais heureusement ils ont été sauvés à temps par des passants.

Justement c’est à cause de l’état  défectueux  de ce pont que son collège à été délocaliser pour le centre ville du km36 sur la route de kagbelen.

Comme vous le constater, pour la traverser  des  piétons font la queue et suivent les extrémités du pont   et quant aux motos et voitures chacun attend   son tour d’arrivée, les premiers arrivés passent et le second groupe attend.

Face à cette dangerosité, les habitants demandent au gouvernement de les venir en aide.

MY pour ScoopGuinée

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