Guinée: bientôt le forum de la jeunesse CEDEAO!

L’organisation de la jeunesse CEDEAO de Guinée était face à la presse ce vendredi 10 novembre 2017 pour parler de la tenue de la 2^ème édition de leur forum.

Créé en 2014, cette organisation œuvre dans plusieurs domaines d’activité à travers l’Afrique.

A l’entame de la conférence, le directeur de la communication de ladite structure, Billy Nankouma Condé a énuméré quelques objectifs qu’ils se sont assignés. Aussi faire la présentation de l’organisation, le compte rendu du forum ouest africain de la jeunesse CEDEAO tenu à Bamako du 13 au 15 octobre dernier. Ainsi que le lancement des préparatifs de la 2^ème édition du forum en Guinée.

Les objectifs sont entre autres, la sensibilisation, la vulgarisation du contenu du texte de loi de la jeunesse CEDEAO en Guinée, promouvoir le climat de la paix et la circulation libre des personnes et de leurs biens entre les pays membres de l’organisation etc…

Parlant de la tenue de la 2^ème édition du forum de la jeunesse CEDEAO en Guinée, le président de ladite organisation, Aboubacar Koita dira que « notre pays a joué un rôle capital pour la création de la CEDEAO. Le président Ahmed Sékou Touré est l’un des acteurs principal. Nous, en tant que jeunes, nous pensons que la jeunesse guinéenne a sont mot à dire. C’est ce qui nous pousse à organiser la 2^ème édition. Vous savez le protocole sur la libre circulation des personnes et de leurs biens a été signé depuis 1979. Mais il peine à se concrétiser sur le terrain. Il suffit juste de prendre la route de Bamako pour se rendre compte de la tracasserie routière, sur toutes les difficultés, les obstacles que nous avons aujourd’hui à rentrer dans les autres pays. Nous en tant que jeunes, la population de l’espace CEDEAO est de plus de 300.000.000, les jeunes occupent une place importante dans cette population, donc il va falloir qu’on se lève pour permettre de concrétiser cette intégration là».

Beaucoup d’activités sont prévues au cours de cette 2^ème édition du forum entre autres, les débats, la formation, échanger avec les spécialistes sur les différentes menaces, les fléaux dont l’Afrique est victime.

Aboubacar Ben Soumah pour ScoopGuinée