Dans les années antérieures en Guinée, pour accéder à l’université, il fallait tout d’abord passer un concours et à la fin du cycle, préparer impérativement son mémoire soit de Licence ou de Maîtrise pour bénéficier d’un Diplôme d’Etudes Supérieures (DES). Mais aujourd’hui, la réalité est inquiétante. Car, depuis la mise en place du système Licence Master et Doctorat (LMD), les diplômes de licence sont distribués aux étudiants comme des cacahuètes ou du petit pain sans aucun niveau à la base. Les marchés de l’emploi en font foi.
En effet, il est constaté de visu que la plupart de ces étudiants qui sortent tout fraîchement de nos universités, échouent le plus souvent dans leurs tests d’embauche. Une réalité qui s’explique du fait que les grands postes dans les sociétés de la place sont entièrement occupés par des internationaux, faute de guinéens capables. Ce qui remet en cause, le niveau d’études de la nouvelle génération dans les universités guinéennes.
Malgré cette situation galopante, l’on continue d’assister au palais du peuple de Conakry, à des cérémonies de remise de licence auxquelles les parents d’élèves assistent naïvement. Il est important que les autorités guinéennes réfléchissent sur cette question en vue d’éviter de déverser inutilement chaque année, des »tonneaux vides » sur les marchés de l’emploi.
N’est-ce pas le système éducatif guinéen est à revoir dans son ensemble?
Camara Fodé Sita pour ScoopGuinée
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