Le réseau des femmes de l’inter-centrale CNTG-USTG a célébré ce mardi 5 décembre 2017, la journée internationale de la violence à l’égard des femmes en milieu de travail. C’est la Bluezone de Kaloum qui a servi de cadre à la rencontre.
Pour la célébration de cette journée, ces femmes ont marché de la bourse de Travail jusqu’à la Bluezone de Kaloum. Habillées en complet traditionnel appelé le ‘’Kendely’’ et un foulard rouge sur lequel on pouvait lire ‘’Non à la violence faites aux femmes. Je suis femme et je réclame mes droits ».
Pour Makhady Camara, présidente de la délégation spéciale de Kaloum, vu le rôle que joue la femme dans nos sociétés, elle mérite d’être représentée dans toutes les instances de décisions.
«Nous devons éviter la violence faite aux femmes .Et c’est seulement avec ça qu’on pourra promouvoir le développement dans la paix et la cohésion sociale », a t-elle ajouté.
Selon la présidente du réseau des femmes de l’inter-centrale CNTG-USTG, Sophie Kourouma, les violences que subissent les femmes ne sont pas des cas isolés. .
« Les organisations syndicales veulent un monde débarrassé de la pauvreté et de l’oppression, un monde pacifique où la justice, l’égalité entre les hommes, les femmes et les droits de la personne prévale et où la discrimination appartient au passé », dira t-elle.
Rappelons que c’est en 1993 que l’assemblée générale des Nations Unies a adopté une déclaration relative à la suppression de la violence faite aux femmes.
« Le temps est venu d’un sursaut collectif. Un sursaut de toutes et de tous, le sursaut être collectif au moment où tant de femmes dans le monde et spécialement en Guinée, sont confrontées à la lâcheté du sexisme », a conclu Mme Kourouma.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a évaluée que les femmes victimes de violence perdent entre 1 à 4 années de bonne vie de santé et que cela touche une femme sur trois sur la planète. En 2018, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) va promouvoir un instrument normatif contre toutes les formes de violences faites aux femmes. Pour cela, les femmes doivent être bien outillées afin d’être capables de porter des messages des femmes sur le lieu de travail et partout dans la société
Mohamed Y pour ScoopGuinée
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