Les faits sont têtus car ils collent aux acteurs politiques comme de la latérite. Il y’a un certain temps, la Guinée était plongée dans un cycle de violences orchestrées par la classe politique dans le dessein inavoué de nuire aux pauvres populations. Il a fallu la rencontre du chef de l’Etat, Alpha Condé avec Cellou Dalein Diallo pour un peu calmer les nerfs. Peut-on crier aussitôt à la décrispation? A mon avis non! Puisque le vrai débat n’est encore entamé.
Tout le peuple pensait que la mise en place des institutions républicaines surtout de l’Assemblée Nationale allait amener le débat à l’hémicycle et libérer la rue. Mais en vain, quand le pouvoir et l’opposition ne voient et n’entendent que mépris et haine pour la descente aux enfers de leur peuple.
Ces politiques procèdent à une large campagne de désinformation et d’intoxication pour prédisposer les pauvres citoyens à la mise en œuvre de leur projet satanique. Ce qui explique l’obstination des acteurs politiques à ne jamais reconnaitre la souffrance du peuple.
Parfois, ils se servent de leur fibre communautaire et régionaliste pour atteindre à leurs objectifs. Là également, si le pouvoir en place affirme que seul ses alliés doivent gouverner, quand à l’opposition, il fallait inculquer dans la tête des pauvres citoyens que l’ethnie peulh a toujours été la seule victime des régimes qui se sont succédés en Guinée. Se disant toujours persécutée par les pouvoirs en place, pour cela il faut maintenant refuser et se mettre dans la rue pour la reconquête de sa victoire ‘’usurpée’’ lors des dernières élections. Avec un tel discours, il devient aisé de drainer les adolescents auxquels on fait de grosses promesses. Il n’est pas facile pour les jeunes gens de résister à de telles tentations. On choisit l’immédiat et on occulte l’avenir de la jeunesse.
Concernant le pouvoir en place, il est décrié par un certain nombre de populations estimant que le slogan « Guinée is back » n’est qu’un vain mot. Cette catégorie de population est convaincue jusqu’au trognon de la mal gouvernance du régime Condé caractérisé selon elle, par le népotisme, la corruption, l’hémorragie financière, l’injustice, l’insécurité, les débrayages syndicaux, des vindictes populaires…
Ces sempiternelles marches de l’opposition ont servi à quoi sinon qu’à la destruction de biens publics et privés, morts d’hommes. Il faut avoir de l’artichaut dans la poitrine pour faire le décompte cynique de morts de jeunes gens. Qu’est-ce que l’appareil judiciaire a fait dans ce sens pour situer les responsabilités et punir les coupables ? Rien pour le moment, et aujourd’hui, on parle déjà de 94 morts sans justice. Il est important que la jeunesse prenne conscience, de refuser d’être manipulée, de se faire tuer pour des politiques qui, après tout se retrouvent pour prendre un pot ensemble et rire à gorge déployée. (Voir photo)
Sans scrupule et sans moralité on profère de grossiers mensonges dans les médias pour noyer la vérité et leur forfaiture. Et si les morts du 28 septembre ont aussi subi jusque-là, la même injustice, on dira alors où va le pays ?
Le temps est le meilleur juge, avec toutes ces exactions, les politiques doivent donner force au dialogue. Mais pour cette confrérie de politiciens insensibles, hostiles au bonheur et au progrès du peuple, tout va inversement. Etre opposant ne signifie pas casser tout sur son passage, exacerber les tensions ethniques et empêcher le pays d’avancer. Etre à la magistrature suprême, ne veut pas dire non plus, tout pour moi et rien pour le peuple.
Ils sont nombreux les citoyens qui ont compris l’esprit anti démocratique des politiques. En conséquence, ils se sont désolidarisés pour incompatibilité de vision. On lutte pour le peuple et non contre le peuple ont-ils dit.
Aussi étonnant que cela puisse être, des médias se mettent au service de ces politiques pour diffuser des contrevérités qui irritent souvent et qui attisent même la tension ethnique. Aujourd’hui, les radios sont politiques car en longueur du temps, elles ne parlent que de cela comme si la vie ne se limite qu’à ça. Bien dommage ! Le pays a désormais affaire à des pseudos journalistes alignés ou tributaires des partis politiques qu’ils ne cessent d’encenser.
Toute cette manœuvre n’est que dilatoire pour nuire et tordre le cou à la vérité. Ce n’est pas dans la rue que le pouvoir se donne et que le pouvoir sache également qu’on n’est pas au trône éternellement. Tout doit se conformer aux textes constitutionnels.
Les citoyens avertis ont en tout cas compris maintenant. Et tous ceux qui s’aventureront à empester la paix sociale auront à faire à l’histoire et à la loi dans toute sa rigueur. Nous pensons que la vérité triomphera un jour et les ennemis du peuple seront démasqués et châtiés par la grâce de Dieu !
F.S. C pour ScoopGuinée
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