En application du point 3 du protocole d’accord du 13 mars 2018 relatif à la mise en place d’une commission pour l’ouverture des négociations sur les salaires de base de 8 000 000 gnf, le gouvernement et les syndicats des enseignants se sont retrouvés de nouveau ce vendredi 4 mai à Conakry.
« Quelques observations ont été faites de la part du syndicat, et par rapport a ces observations, nous avons demandé à la partie gouvernementale d’apporter des éléments de réponse la semaine prochaine, plus tard vendredi avant le but du sujet. Et en dehors de ces observations, nous nous sommes attaqués à la mise en place de la commission pour l’ouverture des négociations. Donc, les deux parties vont faire des désignations respectives. Le syndicat va designer officiellement ses représentants et le gouvernement à son tour, va faire autant », a expliqué l’inspecteur général du Travail, Alia Camara.
Le Secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah parle des préalables que son organisation a posé au gouvernement concernant les différentes violations du protocole signé le 3 mars dernier.
«Nous avons souligné qu’au niveau de l’université de Kindia, il y’a des syndicalistes qui ont été mutés, et que suite aux négociations de février 2017, il y’a des homologues de cette ville qui ne sont toujours pas engagés. Donc, on a fait revue de tout ces cas. Comme pour toute négociation, il faut des préalables sur les quelles le gouvernement doit agir pour trouver la solution avant de passer à la négociation proprement dite », indique M. Soumah.
Signalons que la grève du SLECG des deux derniers mois a sans doute paralysé le secteur de l’éducation sur toute l’étendue du territoire national. Il a fallu que le gouvernement accepte certains points de revendication dont les 40% d’indices salariale pour que les élèves reprennent le chemin de l’école.
Aye Condé pour ScoopGuinée
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