Tout est parti d’un contrat de concession d’une partie du port autonome de Conakry à une société Turque que des travailleurs de cette institution portuaire, ont exprimé le lundi 13 août 2018, leur ras-le-bol contre ce deal.
Cependant, les activités dudit port ont été arrêtées par ces employés qui pointent un doigt accusateur le ministre des transports et la directrice générale, Hawa Keita, selon eux, « en complicité avec certains de ses travailleurs ».
L’on se rappel, la signature de ce contrat de concession avait auparavant, fait grand bruit mais qui a été toute de suite interrompue. Ce qui se réveille aujourd’hui après quelques années.
Interrogé, Cheick chérif Touré secrétaire général du syndicat des employés du PAC explique les conséquences de ce contrat : « Dans ce contrat, c’est les turcs qui recrutent leur propre personnel au détriment de l’actuelle équipe. Je veux parler des 800 travailleurs du port. Et dans ce contrat plus de dix (10) ans ils ne payeront pas la taxe douanière et la taxe des impôts. En plus, ils vont exploiter le port sans faire des investissements »
De son côté Daouda Camara, secrétaire à la négociation de BMOP, Manutention portuaire « Nous luttons parce qu’ils veulent faire une injustice. Nous les Dockers, nous sommes des preneurs de bagages, 50 kg de 8h à 20h pour avoir de quoi nous nourrir. Quand ils ferment ici, nous serons tous perdants. Donc, il n’est pas question que nous soyons licenciés ».
Selon Cheick chérif, ce contrat d’obéir à rien, c’st à dire ni la forme, ni au fond « Ce contrat est signé de façon unilatérale par trois personnes dans un bureau sans le consentement des travailleurs, des membres de la direction sectorielle, sans le consentement du peuple de Guinée, c’est une vente ».
Mohamed Y
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