Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a tenu le samedi 03 novembre 2018, son Assemblée Générale extraordinaire à son siège à Donka.
Au cours de cette Assemblée qui a connue la forte mobilisation des enseignants, le secrétaire général de ce syndicat, Aboubacar Soumah a fait un compte-rendu de leur rencontre avec les émissaires du gouvernement sur une éventuelle sortie de crise.
Dans ce compte –rendu, il a rappelé que les émissaires ont fait croire qu’il y’a une possibilité de sortie de crise, mais le défaut est que le problème se situerait au niveau du budget qui est déjà dépensé et qu’il fallait attendre plutôt celui de 2019.
Aux dires de ces émissaires, beaucoup de fictifs dans le fichier du système éducatif et certains seraient à l’étranger et d’autres ont le statut d’enseignants, mais ne sont pas en situation de classe.
Selon Aboubcar Soumah, face à cette situation, il a été demandé au SLECG d’accepter de procéder à l’identification des enseignants. “Parce qu’on ne peut pas demander un salaire décent et que tout le monde perçoive le même salaire. Donc, il faut faire une décantation avant d’augmenter les salaires’’dit-il.
En réponse, M. Soumah a souligné ceci: « Nous leur avons dit qu’il n’y aura pas de recensement. Nous sommes d’accord que ce n’est pas tout l’effectif de l’éducation qui pourrait recevoir les 8 millions GNF. Mais, il faut que l’accord soit signé, qu’on ait ce que nous demandons avant de procéder au recensement ’’, a indiqué le syndicaliste.
‘’Nous avons accepté qu’ils reviennent nous faire une proposition lundi. Si la proposition qui nous sera faite est consistante, nous allons accepter de signer le protocole d’accord pour que le paiement commence en janvier avec effet rétroactif. Cela est techniquement possible….Si la proposition est consistante, nous allons accepter que le paiement commence en janvier avec effet rétroactif… ».
Mohamed Y
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