En concertation avec les patrons des médias et d’associations de presse, à son invitation, dans les locaux de la Haute Autorité de la Communication (HAC), qu’elle dirige, ce mardi 13 novembre, Martine Condé a abordé la convocation du correspondant de RFI en Guinée.
Ce dernier, pour rappel, a été entendu lundi, par les commissaires de l’institution pour ‘’diffusion’’ d’un reportage qui incriminerait la grande muette, au sujet des tueries, le 07 novembre à Wanindara. En haute banlieue de Conakry.
Pour la présidente de la HAC, Mouctar Bah n’a pas fait un travail professionnel.
« Hier, Mouctar Bah, ne nous a pas fourni de preuves qui puissent nous permettre de le défendre, parce que si on a ça, on a l’habitude de défendre nos journalistes. Chaque fois qu’il y a des problèmes, le militantisme de Mouctar Bah, remonte à la surface, il oublie la déontologie du métier, parce que quand il parle, on sent le militant, on sent l’ethno », affirme Martine Condé, sans de gants.
Et d’ajouter : « Moi j’appelle un chat, un chat et puis, il n’y a rien. On lui a dit ça hier, parce-que c’est le manque flagrant de professionnalisme. Il a reconnu, il n’a pas de preuves et RFI a publié aussi. Pourtant, on les avait avertis puisqu’ils publient n’importe comment et après, on dit, la Guinée, c’est ceci c’est cela. Oui, il y a des violences et ça, on le reconnaît », a ainsi tempéré Dame Martine Condé.
Avant de clore cette partie, la présidente de la Haute Autorité de la Communication, a invité les jeunes journalistes à faire beaucoup plus attention dans l’exercice de leur métier.
« Les jeunes journalistes, faites attention, vous êtes en train d’apprendre. Il ne faut pas danser la mamaya que vos défenseurs ont préparé et à chaque fois, vous tombez là-dedans. Et, vous commentez sans même savoir ce qui se passe », a conseillé Martine Condé, avant de rappeler que son institution a défendu plusieurs fois Mouctar Bah.
MosaiqueGuinée
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