Les membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) et de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) d’Abdoulaye Sow, victimes d’agressions le 1er mai dernier au palais du peuple, se sont rendus ce mercredi 8 mai 2019, accompagnés de leur avocat, Me Salifou Beavogui, à la Direction centrale de la Police Judiciaire (DPJ) pour voir la profondeur, la gravité des blessures et les faire attester par un document.
C’est en réponse à la plainte de leur avocat au lendemain des affrontements entre les responsables syndicales, le 1er mai au palais du peuple.
Selon Me Salifou Beavogui, ce rendez-vous avec la DPJ n’est qu’une rencontre préliminaire, mais que déjà une plainte régulière a été déposée : « et les personnes qui sont mises en cause se sont effectivement présentées, mais la police a demandé d’abord d’entendre les victimes. Cette fois-ci, cette affaire sera jugée, on nous dira qui a fait quoi ? Nous nous savons qui a agi..».
Sur la question de savoir qui sont ces personnes mises en cause, il répond « je préfère taire leurs noms, tout le monde connait déjà de qui il s’agit parce que nous sommes tous en Guinée ».
Justement, selon Aboubacar Soumah, les personnes qui se sont attaquées à Aboubacar Soumah et autres sont les mêmes qui se sont attaquées au siège du SLECG le 09 août 2018 : « le siège du SLECG au petit matin avait été vandalisé, complétement pillé, toute la documentation dispersée dans l’eau, les archives détruites, le bureau du général mis à terre avec deux blessés. Et ce sont les mêmes personnes, les mêmes complices, les mêmes commanditaires, qui encore le 1er mai 2019, alors que le monde entier comme la Guinée célébrait la fête internationale du travail, ont accueilli avec des coups de bâton, toute sorte d’armes, le général Aboubacar soumah ici présent, le général Abdoulaye Sow ainsi que leurs camarades sydicalistes venus célébrer la fête. Ils ont été agressés, le sang a coulé, une dame a failli être violée. Moi j’ai demandé à mes clients ici présents de garder le calme, de garder la sérénité, de ne pas répondre à la provocation… Mes clients savent les auteurs, les complices, les commanditaires parce qu’à la veuille des menaces de mort ont été faites avec preuve à l’appui ».
C’est pourquoi dit-il : « Nous avons saisi la Direction centrale de la Police Judiciaire d’une plainte régulière pour tentative d’assassinat. Parce que ce jour-là, l’objectif c’était de l’assassiner, c’était de l’éliminer. Et vous n’êtes pas sans savoir la lutte qu’il est en train de mener au prix de sa vie…. Les blessures sont encore fraiches, nous sommes arrivés à la police comme la loi le veut, il est question d’aller devant qui le droit pour qu’on examine la gravité de ces blessures »
Le Prochain rendez-vous à la DPJ interviendra après les résultats de l’hôpital nous a confié Me Salifou Beavogui.
Mohamed Y
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