Quelques jours après son hospitalisation, le Secrétaire Général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) s’est rendu ce mercredi 08 mai à la direction centrale de la police judiciaire. Accompagné de ses camarades syndicalistes blessés suite aux affrontements du 1er mai dernier, Aboubacar Soumah dit avoir échappé à une tentative d’assassinat.
D’abord à l’entame de ses propos, il rassure qu’après quelques jours passés à l’hôpital, il se porte un peu bien : « C’est pourquoi vous me voyez-là en compagnie de mes camarades déterminés toujours à me battre avec eux pour que nos conditions de vie changent, pour que les conditions de vie des enseignants soient améliorées et pour cela, nous irons jusqu’au bout ».
Revenant sur son attaque, il rappelle que leur siège a été saccagé par les mêmes personnes et que ce sont les mêmes personnes qui sont derrière cette agression barbare dont ils sont victimes.
Selon Aboubacar Soumah, il était bel et bien la cible : « Nous avons échappé bel et bien à un assassinat parce que ces forces de sécurité qu’ils appellent entre guillemets en tenue étaient armés, certains avec les armes blanches et d’autres avec les armes à feu, même des pistolets qu’ils ont sorti pour nous assassinés, nous avons les preuves. Le béret rouge qui était arrêté au grand portail de l’assemblée nationale peut témoigner, parce que c’est lui qui s’est jeté sur celui qui voulait tirer sur moi et qui avait déjà sorti l’arme, qui a été vu par beaucoup d’enseignants. Donc, c’est une tentative d’assassinat. Mais cela ne nous découragera pas, on se battra. Ces intéressés nous les poursuivrons conformément à la loi et si la loi ne sera pas dite, en ce moment nous prendrons nos dispositions ».
Le camarade Soumah estime qu’il a été sauvé de cet assassinat par ses camarades : « Si ce n’était pas l’engagement de mes camarades qui étaient autour de moi, j’aurai succombé sur le champ même parce que tout était mise en œuvre pour m’éliminer, mais grâce au bon Dieu et à l’effort fourni par mes camarades que nous avons pu échapper à la mort ».
Mohamed Y
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